Couplet :
Une porte qui claque,
Un, deux, trois verres de cognac
Tombent en vrac, c’est l’attaque
Et puis elle craque.
Larmes de solitude, lassitude,
Et se dénude une prélude d’inquiétude,
Interlude d’une jeune fille prude.
C’est juste une fin un peu banale,
Le final, terminal, histoire sentimentale
Qui fait son carnaval.
Puis vient la renaissance,
Imprudence, on s’en balance,
C’est d’la démence.
Refrain :
Passé composé d’une épopée démesurée,
Délurée, incendiée, même oubliée,
Futur de quelques murmures,
Écriture nocturne d’une aventure
Aux allures obscures.
Couplet :
Paroles qui dérapent,
Un, deux, trois gouttes sur la nappe,
Il l’attrape, elle le frappe,
Prochaine étape.
Puis on se bagarre, se sépare,
Départ pour un long cauchemar style polar,
Grand boulevard d’un beau bazar.
Ce sont les restes d’une ivresse de jeunesse,
De vieillesse, une tendresse qui s’abaisse
À la tristesse.
Souvenir de ces beaux sourires,
Quelques soupirs, pire qu’un désir,
Traces d’un délire.
Refrain
Pont :
Aux baisers ratures,
Aux parfums impurs,
Aux corps immatures.
Refrain
Pont final :
En fait, c’est juste une rupture,
Morsure, cassure, fêlure,
Quelque chose qui se casse,
Qui te dépasse,
Le plancher que l’on débarrasse,
Et c’est ton cœur que l’on dévaste.
En fait, c’est juste une rupture,
Morsure, cassure, fêlure,
Quelque chose qui se casse,
Qui te dépasse,
Le plancher que l’on débarrasse,
Et c’est ton cœur que l’on dévaste.
Mais quelque chose qui finira par se tasser.