La liberté se paye d'un linceul de regrets, mais ai-je vraiment eu tort. Tous les chemins ne mènent-ils pas à la mort.
Qui n'échangerait pas cent ans d'ennui contre trente-cinq ans de vie.
J'ai voulu voler, pas voulu marcher, voulu réchauffer ma couenne de papier.
J'ai joué avec le soleil qui m'a cramé les ailes, mais je l'ai vu de si près que peu de gens peuvent en dire autant.
J'ai vécu si fort que j'ai tué ce corps, fondu, désintégré en plein élan comme une statue éphémère en suspend dans l'air.
Les plus belles femmes du monde se sont penchées sur mon cas au moins 5 secondes.
J'ai été riche à millions de ces petits corps si mignons. Tout cet air dans mes poumons.
J'ai joué avec le soleil qui m'a cramé les ailes, mais je l'ai vu de si près que peu de gens peuvent en dire autant.
La liberté ou la mort, j'aurai eu les deux.
La liberté ou la mort, c'est mieux que de finir vieux